L’art du court métrage sur grand écran: Un Festival, c’est trop court! allume sa lanterne magique.
Par Franck Davit
Parce que le 7e Art n’est pas qu’une question de taille et que bien des merveilles de films format de poche en remontreraient à plus d’un blockbuster XXL, il est vivement recommandé d’aller faire un grand détour du côté d’Un Festival, c’est trop court, organisé par l’association Héliotrope! Treizième édition cette année, et au vu des précédents millésimes de ce rendez-vous du court-métrage, une belle vision d’ensemble de ce que le cinéma peut offrir d’inattendu, de prometteur et/ou de magistral, séance tenante.
Les films sélectionnés pour la compétition, avec près d’une quarantaine de cinéastes signataires des oeuvres retenues, viennent de tous les horizons. 26 pays européens se retrouvent ainsi en ligne de mire. D’autres sélections parallèles brassent les eaux de thématiques ciné telles que films d’animation, films régionaux, produits sur nos rivages et dans les environs…
Loin de longs métrages trop souvent calibrés dans des fictions sans saveur, c’est à un véritable état des lieux d’autres territoires cinématographiques que l’on se retrouve alors convié devant les écrans du festival. On y respire souvent les parfums d’un cinéma en liberté, bonnes et mauvaises surprises à la clé, on y découvre des talents à suivre et surtout on ressent là une formidable énergie où le 7e Art trouve forme et matière à se régénérer sans cesse.
Dans le sillage du Festival, plusieurs salles niçoises se sont ralliées au panache de l’événement. Les projections y sont organisées, du cinéma Rialto, épicentre des réjouissances, au cinéma l’Eclat, de la Villa Arson, en passant par l’auditorium du MAMAC (entre autres). Ouvrez l’oeil !
Du 15 au 20 octobre
www.nicefilmfestival.com
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