Muriel Robin fait son grand retour sur la scène du One woman show avec un spectacle d’un genre nouveau.
Par Franck Davit
Elle a passé tant d’heures sous les sunlights. Longtemps Muriel Robin a été la plus en vue des comiques hexagonales, Florence Foresti n’était pas encore de la revue. Dans sa bouche et dans la presse, dans les talk-shows, on a tout su d’elle, de ses désirs, de ses amours, de ses chagrins. Et puis, elle a pris du champ, télé, un peu de cinéma. Elle s’est essayé à d’autres rôles qu’elle-même.
Le versant sombre de son jeu d’actrice quand elle interprétait Marie Besnard l’empoisonneuse dans le téléfilm éponyme ou Marie-Line pour la caméra du cinéaste Mehdi Charef, dans la peau d’une technicienne de surface en supermarché.
A l’image de ses personnages complexes, les épreuves de la vie semblent l’avoir traversée, bouleversée pour le pire et le meilleur. C’est riche de tout cela qu’elle fait aujourd’hui son grand retour sur la scène du one woman show. Peut-être moins comme une conquérante à la voix de stentor qui a souvent été sa marque de fabrique.
Davantage fragilisée, le rire est au bord des larmes dans les confessions auxquelles elle se livre pendant le spectacle. Elle y cultive une fibre intime, à tel point qu’elle n’a pas fait appel à son complice habituel, Pierre Palmade, pour lui écrire des répliques coup de poing. Elle se raconte avec ses propres mots, entre maux et bonheurs.
Muriel Robin revient, Tsoin Tsoin
Le 22 novembre 2013
Palais Nikaïa
NICE
