La barre haut !
La danse dans tous ses états, dans tous ses éclats ou presque… En juillet, les Ballets de Monte-Carlo en font une nouvelle fois la démonstration. La Compagnie des Ballets de Monte-Carlo investit la Salle Garnier de l’Opéra pour offrir au public une programmation estivale de très haut niveau dans un cadre d’exception du 16 au 19 juillet.
« Dance me to the end of love », dit l’une des plus belles chansons de Leonard Cohen. Il en va de même avec les Ballets de Monte-Carlo qu’on n’en finit pas d’aimer, tant Jean-Christophe Maillot, leur mentor, a su faire de cette compagnie l’épicentre d’une danse contemporaine sans frontières. A la fois par le retentissement international de ses créations et par le cercle des grands chorégraphes qui gravitent autour d’elle et renouvellent, le temps d’un spectacle, ses horizons artistiques. Dernièrement, on a ainsi vu à l’œuvre les danseurs monégasques sur la scène du Liceu à Barcelone, au Coliseum de Londres ou, plus près de nous, à Lyon et Paris. On a aussi appris que Maillot avait signé pour le prestigieux Bolchoï un ballet autour de la Mégère apprivoisée, présenté à Moscou le 4 juillet dernier. Autant de signes irréfutables qui montrent assez, si besoin était, combien on a à faire à une grande maison du spectacle vivant avec les Ballets de Monte-Carlo. La preuve en sera encore administrée à la mi-juillet, lors des prochaines sessions chorégraphiques de la compagnie qui s’offre sur un plateau 3 collaborations au plus haut niveau.
Choré – Copyright HansGerritsen
Carrément Choré !
William Forsythe et Jiri Kylian, 2 légendes du monde de la danse, sont ainsi au programme de ces soirées, tout comme le jeune et talentueux chorégraphe Marco Goecke, qui a déjà montré toute l’originalité de son travail en Principauté au cours des dernières années. Du 16 au 19 juillet.
Après cette belle entrée en matière, la troupe monégasque poursuit sur sa lancée, avec la reprise de l’un des plus intenses ballets de Maillot, Choré. Une fulgurante variation sur l’art de danser vu à travers le prisme de la comédie musicale hollywoodienne. Pas de 2 du réel et du merveilleux, jeu de trompe-l’œil entre la vie, le rêve et l’imaginaire, le spectacle déploie ses fastes, enchaîne les tableaux avec une force d’impact qui ne se dément pas tout au long de la représentation. Flamboyant ! Du 24 au 27 juillet.
Sigh – Copyright Alice Blangero
Salle Garnier Opéra de Monte-Carlo
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