La Médiathèque de Mouans-Sartoux, Opiom Gallery et Playtime Project se sont réunis pour accueillir le temps d’une galerie éphémère, l’exposition « Fallen Princesses » de
Dina Goldstein du 9 juillet au 27 août 2015 à la Médiathèque de Mouans-Sartoux. Cette exposition ouvrira ses portes à l’occasion du vernissage le 9 juillet à 19h, en présence de l’artiste.
L’exposition présente les œuvres de la photographe Dina Goldstein à travers la série « Fallen princesses » (Princesses déchues) ainsi qu’un tirage de sa dernière création
« Gods of Suburbia ». Son travail a pour thématique la condition humaine selon les sujets qu’elle explore : princesses mises à l’honneur par Walt Disney Company, figures
emblématiques de Mattel ou encore, plus récemment des icônes religieuses.
Dans sa série « Fallen princesses », la photographe imagine la vie des princesses de Disney
après le clap de fin du « happy end ». Son travail met en exergue le rapport de la fiction au réel. A travers les contes et autres histoires qui bercent notre enfance depuis des siècles, elle dresse une nouvelle fiction cette fois ci plus ancrée dans la société actuelle, autour des thématiques et problématique du 21ème siècle et plus particulièrement celle de la femme, princesse édulcorée qui hante nos souvenirs et l’inconscient collectif, en la démystifiant.
Dina Goldstein nous offre avec cette série un regard subjectif sur le dernier chapitre de la vie de ces princesses Disney dans le monde actuel. Toujours en quête d’idéal et d’absolu, elles se trouvent confrontées au réel de la vie qui les rattrape et ne se trouvent pas plus épargnées que n’importe quelle femme face à la maladie, aux peines de cœur, à la folie, à la vieillesse …
Si les contes en tant que mythes sont source de nombreux symboles constructifs dans l’imaginaire et la perception du monde pour l’enfant, la télévision et les produits Disney nous inondent et en offrent une vision partielle, lisse et moralisatrice. Avec « Fallen Princesses », Dina Goldstein cherche à créer un électrochoc. Les princesses ne sont ni parfaites, ni immortelles, ni irréelles. Ses photographies, toutes en émotion et profondeur, nous donnent la possibilité d’être le témoin silencieux et privilégié de ces héroïnes déchues.