LE SAVOIR-FAIRE DU LADY DIOR « LA ROUE DE FORTUNE »

Imaginé dans les studios de création de la Maison, à Paris, et entièrement confectionné dans des ateliers maroquiniers en Italie, ce modèle de Lady Dior porte en lui tout le savoir-faire et l’inspiration contemporaine de Dior.

Le Lady Dior est le sac emblématique de la Maison, celui qui, depuis plus de vingt ans, se réinvente sans perdre de son allure et de sa sophistication. Tout en lui fait appel au meilleur savoir-faire maroquinier. Cette édition limitée en veau lisse noir dévoile un dessin peint à la main de la carte « la Roue de Fortune » du tarot Motherpeace imaginé par Karen Vogel et Vicki Noble, dans les années 1970. Ce jeu de cartes divinatoires est l’une des inspirations principales de Maria Grazia Chiuri pour sa collection croisière 2018, présentée en mai dernier au cœur d’une réserve naturelle californienne. Cette carte a été choisie pour sa symbolique puissante. Représentée par les douze signes du zodiaque, cette roue évoque le déroulement du temps, le destin. Une destinée qu’une femme devrait suivre en se fiant à ses sens instinctifs, selon Karen Vogel et Vicki Noble.
Identique à l’originale, cette illustration est reproduite à la peinture par un artiste installé à Vérone, en Italie. Le peintre réalise le dessin sur un cuir choisi dans les ateliers maroquiniers de la Maison.
La sélection est exigeante et suit toujours le même rituel : toucher, examiner, scruter et entourer chaque imperfection d’une marque tracée au doigt. Le cuir doit être parfait. Pour ce modèle de Lady Dior, le veau offre une plus grande brillance et une meilleure précision pour le peintre.
En alternant des tampons et des pinceaux de différentes pointes, l’artisan réalise, avec soin et patience, les signes du zodiaque réinterprétés dans des versions féminines et utilise pas moins d’une vingtaine de nuances, du bleu ciel à l’ocre, en passant par le violet et le vert. Exécuté entièrement à la main, ce dessin est chaque fois unique dans ces variations de couleur et dans ces reflets, et demande à lui seul plus de six heures de travail. Lorsque ce dernier est terminé, le sac peut être monté autour d’une forme en bois faite à ses proportions exactes, que le modéliste a élaborée en amont en suivant les dimensions du Lady Dior et les spécificités de ce cuir semi-souple. Ainsi, l’artisan façonne, travaille le cuir comme le ferait un couturier qui sculpterait un tombé, un plissé ou un drapé sur une étoffe placée sur un mannequin.
Puis l’artisan assemble les poignées, colle le cuir aux deux anses de liège, les réunit, et tapote habilement l’ensemble à l’aide d’un marteau à tête arrondie. Les pièces en métal viennent compléter et parer le sac : les œillets, les pieds et les charms qui épellent le nom Dior sont revisités dans une version contemporaine. Chaque détail, aussi minutieux soit-il, contribue à la beauté de l’ensemble. Ultime atour, la large bandoulière est quant à elle détachable pour permettre de porter ce Lady Dior en se fiant à ses envies.