Un an après le cyclone Irma, Saint-Bathélemy, plus pimpante que jamais retrouve ses charmes et ses infrastructures pour accueillir ses aficionados qui d’ores et déjà réservent en grand nombre pour l’été, Thanksgiving et Noël.

Avec 28 hôtels dont sept cinq étoiles, de petite capacité (600 chambres en tout), et un parc de villas privées offertes à la location comptant 2 200 chambres, Saint-Barthélemy reste une destination de niche, privilégiée. Vingt hôtels sont d’ores et déjà ouverts et la plupart des villas disponibles. Tous et toutes devraient l’être à la fin de l’année 2018 et 75 % le seront pour la saison estivale. 25 % seulement des hébergements étaient disponibles fin 2017 et en 2018 tous affichent déjà complets.

Certains hôtels, comme le mythique Eden Rock de la collection Oetker, Le Cheval Blanc, seul palace des Antilles qui a acquis le Taiwana, son voisin, le Guanahani, le Sereno, le Barthélémy, le Toiny, tous cinq étoiles, profitent de cette phase de reconstruction pour entreprendre de nouveaux aménagements et offrir de nouveaux services. Leurs réouverture s’étaleront entre octobre et décembre.

Deux nouveaux cinq étoiles malmenés par le cyclone ont redoublé d’efforts pour ouvrir le 8 mars dernier : Le Manapany, du groupe français B Signature, ancien 4 étoiles hissé au rang de 5, entièrement refait, repensé, redécoré. Il compte 42 suites-bungalows et 2 villas, un restaurant, un bar et un Spa. Il s’étale avec discrétion sur l’anse des Cayes. Villa Marie, collection Maisons & Hôtels Sibuet, à Colombier, dominant l’Anse des Flamands, ouvert fin 2016 et chamboulé par Irma quelques mois plus tard a dû fermer. Le 8 mars, fringant, il accueillait ses clients dans son joli jardin tropical. 18 bungalows et 2 villas, piscines, le restaurant François Plantation, un bar, un fumoir et un Spa Pure Altitude enchantent ses hôtes.

Endommagé par le cyclone, Le Christopher, 5 étoiles design sur le lagon, s’apprêtait à rouvrir lorsqu’un incendie a entièrement détruit son restaurant. Dès le lendemain du sinistre les ouvriers étaient sur place pour encapsuler l’espace brûlé et organiser au plus vite l’accueil des hôtes. C’est chose faite, le Christopher, sans sa table réputée – qui sera prête dans quelques mois – est en état de marche.